Les digues pourraient produire de l’énergie hydraulique
L’énergie hydraulique entre dans le cadre de la transition énergétique par substitution aux énergies fossiles ou nucléaires et dans le cadre de la transition écologique par son empreinte positive sur le changement climatique : c’est une énergie propre, renouvelable et durable.
Elle transforme l’énergie potentielle d’une chute d’eau en énergie mécanique grâce à une turbine puis en énergie électrique grâce à une génératrice. La puissance de l’installation est fonction du débit d’eau turbiné et de la hauteur de la chute. Une petite centrale hydraulique produit plus de 500kw/heure, une micro-centrale de 20 à 500kw/h et une pico-centrale moins de 20 kw/h.
Le projet de micro-centrale de GANIVAY repose sur le fait qu’il existait à cet emplacement dès le XVème siècle « le moulin de la Tour » déjà alimenté par le plan d’eau d’une digue. Cette digue a été reconstruite en 2002 et le canal alimentant l’ancien moulin a été équipé de petits seuils déversant pour le passage des poissons et des canoës.
Les porteurs du projet possèdent « un droit fondé en titre pour utiliser l’énergie hydraulique de la rivière Chassezac sur le territoire de la commune de Chambonas ». La puissance hydraulique brute du droit fondé en titre de la centrale est fixée à 106 kw/h au titre de la loi du 16/10/1919 mais pourrait être supérieure sur autorisation préfectorale. Le projet permettrait une production d’au moins 1,1 Gw/an du 15 septembre au 15 juin, soit l’alimentation en électricité d’environ 210 foyers par an.
Des projets similaires ou redimensionnés peuvent être étudiés pour les digues de BELVEZET et du PUECH.